Jeudi 3 juin 2021, les élèves appartenant au club presse du collège Saint-Exupéry sont partis en rando graff à vélo avec trois animateurs.
Les VTT sont dans la cour près à rouler… au départ du collège. Équipés de casques, de gilets jaunes, le club journal accompagné de Mme Thébaud, Mme Angot, Stéphanie (les professeurs) et Léa Dall’Aglio (journaliste en mini-résidence) partent à vélo en direction du Gymnase Poisson.
Là-bas, ils rencontrent Jessy membre de l’association mouvement hip-hop (AMH), le graffeur Rist et Matthias le Dauphin réalisateur. Ces derniers présentent la sortie et distribuent le matériel pour filmer la rando. Le groupe part alors se promener dans la ville à la découverte des graffs. A la fin de ce périple, le Club Journal teste le graff sur un mur du quartier de Perseigne : une première expérience pour tous amusante.
Tag, graff ou fresque?
Dans le vocabulaire du street art, le tag est une signature à main levée à la différence du graff qui est un dessin au trait stylisé. La fresque est plutôt un type de graff grand format qui raconte une histoire.
Et la légalité dans tout ça ?
Au départ, ce n’était pas légal, strictement interdit. Mais face au succès, les graffeurs ont demandé des autorisations voire sont payés. Quand un graff est illégal, le graffeur peut encourir jusqu’à 3 500 euros d’amende et 2 ans de prison.
Graffeur : un métier?
D’après Rist (graffeur d’Alençon), « le professionnalisme du graffeur se fait sur le long terme ». Dans son cas, il produit des œuvres qu’il vend et intervient aussi auprès du public.
Raphaël et Gabriel